Ari Vatanen anecdote 1985

Réci de Ari rallye Monte Carlo 1985 était comme une ′′ mini vie Une balade en montagne russe.
Peugeot perdait beaucoup d'argent et leurs attentes étaient élevées pour cet événement à domicile.
Tranquillement au fond de moi je savais que le combat pour la victoire serait entre Walter Rohrl et moi-même.
Lors de la récce, mon cousin qui était mon tout premier co-conducteur, Martti, est mort en Finlande.
En raison de ma blessure au dos, j'ai passé cinq jours à l'hôpital de Vals-les-Bains au milieu de la recce ! (De nos jours, toute la recce ne dure que deux jours. ))))
Sur la deuxième étape St Bonnet-le-Froid j'ai frappé le mur des spectateurs. Une personne s'est cassé la jambe, heureusement rien de plus grave.  Il est venu me voir quelques années plus tard et a dit qu'il était fier des vis dans ses os ! Nous avons dû changer le pare-brise et le radiateur après la scène.
J ' ai attaqué du mieux que j'ai pu mais le 4 fois vainqueur de Monte Carlo (avec quatre voitures différentes) Walter Rohrl s'éloigne.
La 7 ème étape était longue de 45 km de Burzet, mélange de tarmac, de glace, de neige et de brouillard.
Je pensais que je conduisais parfaitement mais Walter nous a battus de 6 secondes. Ce n'est pas beaucoup sur 45 km mais c'était comme une année légère. J ' ai dit au co-pilote Terry que je ne pouvais pas conduire plus vite, Walter va gagner son 5 ème rallye Monte Carlo.
D ' une certaine façon, sur la prochaine étape de St-Nazaire-le-Désert, je suis devenu ultra confiant avec des ′′ ailes sur mon dos ′′ et j'ai battu Walter sur 23 km par 27 secondes ! Probablement la meilleure étape spéciale de ma vie. J ' étais en larmes de joie. À partir de là, j'ai été élevé à un niveau supérieur, ce qui ne peut arriver que quelques fois dans la vie - si jamais !
À mi-chemin de Gap, nous menions plus de 3 minutes - mais nous avons réservé le contrôle 4 minutes trop tôt. Avec 8 minutes de penalty, nous étions maintenant plus de 4 minutes derrière Walter et Christian Geistd örfer. Miraculeusement, nous avons enfin gagné le rallye. Le rassemblement de ma vie.

J'étais allé voir passer le Monté Carlo 85 dans la spéciale de La Souche, un dimanche soir, jusque tard dans la nuit, avec un copain étudiant comme moi et mon frère.
Hari Vatanen, on l'a attendu longtemps, les pieds dans la neige, à traquer le moindre bruit, ou la moindre lueur, puis on l'a entendu arriver, avec les claquement du turbo, je l'ai vu passer, j'étais venu pour ça, mais c'était bref, même si on était, dans une épingle. La belle photo que je comptais faire était finalement banale et floue.
Ensuite, on est sorti de la spéciale, descente du col du pendu, versant nord, avec route verglacée et la Fiesta du copain qui glissait avec de gros sapin en contrebas. On a quand même réussi à déposer mon frère à Alès et à être en cours à Tarbes, le matin à 8h.
L'année suivante, je suis allé le voir sur le plateau, dans la spéciale du Burzet. C'était la Quattro Sport qui m'avait plus marqué, avec leur gueule de monstre, leur empattement court, et Walter Rohrl qui attaquait fort.
Ensuite, j'y suis revenu 2 fois, mais sans le groupe B, l'intérêt était moindre.

la vache, les risques que prenaient les spectateurs

Ari: Quel soulagement et pure joie !!!
Le rallye Monte Carlo 1985 a été de loin ma meilleure performance de rallye.
Sans le penalty de 8 minutes, nous aurions gagné de plus de 13 minutes.
Après le penalty, j'ai dit à Terry : ′′ Essayez d'oublier ce qui s'est passé, maintenant vous devrez lire les notes mieux que jamais !"
J ' ai appelé Rita qui était à Londres : ′′ Prends le premier avion pour Nice,
J ' ai besoin de toi plus que jamais ".
Cette victoire était presque trop belle pour être vraie. C ' était vraiment moi qui conduisais ? Est-ce que je peux vraiment être si bon ?
Parfois le subconscient prend le dessus et l'homme peut voler et danser. Les rêves deviennent réalité. J ' ai dû me pincer pour m'assurer que c'était moi.
Je suis profondément reconnaissant à la Vie.